Karma कर्म en sanskrit signifie action. Chaque action engendre une série de conséquences, telle est la loi de rétribution des actes. Toutefois, l’être humain n’est pas soumis au déterminisme ou victime de la fatalité et peut, à travers ses actes, façonner sa destinée.
Avec ce virus et la crise sanitaire qui en découle, l’écologie est reléguée à la cave. Pourtant elle est bien la racine du mal. Et devrait revenir au premier rang des préoccupations des politiciens, scientifiques, médias et populaces…Quel est l’enjeu? il en va de la survie de l’humanité. Nous avons donner le bâton pour nous faire battre mais il n’est pas trop tard. Chacun fait des erreurs et je pense que la nature, dans sa bonté nous envoie des avertissements ou serait-ce simplement les lois karmiques, de nos actions découlent des conséquences que nous devons assumer un jour ou l’autre? J’en viens au contenu:
les animaux étaient nos frères et soeurs et ne le sont plus.
L’humain, victime de son ego surdimmensionné, oubliant son origine cosmique, s’est lui-même huché au-dessus de tout, fermement convaincu de dominer la nature et son écosystème, auto-proclamé “roi du monde”. Notre folie nous a isolés et éloignés de la Pacha mama, Gaia ou Bhumi chez les hindous, notre Mère à tous et ainsi séparés de nos frères et soeurs les animaux.
Karma:
Ce coronavirus a de grandes “chances” d’être le résultat des élevages intensifs combinés avec la déforestation et la réduction d’espaces vierges pour les animaux sauvages. Ces derniers, acculés entre les agglomérations urbaines et les installations humaines n’ont plus assez de terres sauvages pour être en bonne santé. Là nait le virus. Chaque virus vit en équilibre avec son hôte, son animal réservoir. Normalement, il existe ce qu’on appelle une barrière d’espèce, une spécificité d’hôte qui empêche le virus d’infecter d’autres espèces animales.
Mais la destruction de la diversité des espèces sauvages ne laisse plus beaucoup de chance à ces “barrières” de stopper le virus.
Il passe donc aux animaux d’élevages, entassés dans des habitats peu naturels, à l’étroit, surmédicamentés, avec un système immunitaire tellement faible qu’on se demande comment ils tiennent le coup? Assez apparemment pour servir de pâture à l’homme. Ils deviennent donc les hôtes intermédiaires du virus et ce dernier, heureux d’avoir rejoint des animaux si mal en point, prolifère. Il ne lui faut plus beaucoup d’effort pour passer à l’humain. C’est comme ceci qu’il y a eu ebola, la grippe espagnole, la grippe aviaire…enfin de nombreux virus. Et quelles mesures avons-nous pris pour améliorer la situation? Aucunes si ce n’est s’enfoncer un peu plus dans la destruction et enfin de compte l’auto-destruction.
C’est la loi du karma, simple et efficace qui règne sur le cosmos depuis la nuit des temps.
Karma:
Nous déversons dans la mer, notre poubelle géante, une quantité innombrable de plastique dont le nombre va en grandissant d’année en année, malgré les avertissements des scientifiques et écologistes. Ces plastiques se détériorent et sont réduits à l’état de micro-particules, plus petites que le diamètre d’un cheveux. Est-ce la nature qui, dans son intelligence, les décompose afin de mieux l’ingérer et ainsi faire le recyclage que l’homme n’a pas accompli ?
Sur ces petites particules de plastique se développent un écosystème indépendant que les scientifiques appellent désormais plastiphères
et qui inquiètent les experts car ces particules flottent au gré des courants et donc colonisent les écosystème locaux. L’une de ces bactéries qui ingèrent le plastique a été désignée dans le passé comme porteuse du choléra…
De plus, il a été récemment prouvé que ces micro-particules voyagent de l’intestin dans les tissus et organes. On ne sait pas de nos jours quel est l’impact du plastique sur la santé mais de nombreux effets néfastes dont des tumeurs cancéreuses sont régulièrement trouvées dans l’estomac et le corps des poissons et autres animaux marins; Que nous retrouvons dans nos assiettes. Bien-sûr nous n’ingérons pas l’estomac des poissons, quoique dans le cas des crustacés et fruits de mer, nous avalons tout, mais comme je l’ai dit, le plastique traversent les parois intestinales et peut se loger également dans la chair. La boucle est bouclée, nos poubelles finissent dans l’assiette et
c’est encore le karma qui régit les lois de la Terre.
Rapidement, pas dans une prochaine réincarnation mais içi, maintenant.
Pour ma part, j’ai toujours expérimenté l’effet presque immédiat du karma. Le contre-coup vient assez vite, que ça soit dans le bon ou mauvais sens. Nous n’avons pas à attendre une prochaine vie et pouvons agir maintenant. La conscience est une baguette magique et peut faire des miracles. Encore faut-il la réveiller! Mais il n’est pas trop tard.
Nous possédons une solution très efficace: le boycott!
Nous devons réduire nos poubelles et boycotter au maximum le plastique, boycotter les produits industriels, qui engendre la déforestation par les monocultures intensives, boycotter la viande d’élevage, boycotter- tant faire se peut- cuirs, duvets et fourrures. Je ne suis pas une végétarienne intégriste (et mange à l’occasion du poisson et poulet) mais il va de soi que pour la planète et sa propre santé,
il faut se nourrir principalement de céréales, de fruits et légumes.
D’ailleurs la nature est bien faite, l’alliage du céréale avec les légumineuses créent la protéine. C’est pourquoi nombre de pays mangent ainsi depuis la nuit des temps avec un bout de viande à l’occasion: l’Amérique du sud avec son “maïs et haricots”, le Magreb avec son “couscous et pois-chiches”, l’Inde avec son “ riz et lentilles”…La nature est généreuse, le paradis est ici-bas et non sur une autre planète ou que sais-je encore…Manger bio et réduire sa consommation de nourriture d’origine animale, protégera la planète et fortifiera notre système immunitaire. Encore la loi du karma… Dans les principes fondamentaux du yoga, “ahimsa” la non-violence est la base de la pratique de cette philosophie. Tant d’actes pour un monde meilleur peuvent être accomplis à la portée de tous et toutes et provoquer une immense vague de changement. Et bientôt nous verrons peut-être de nouveaux traités comme
“les droits de l’animal” ou “les droits de la Planète Terre” comme il existe “les droits de l’homme”…
Le destin de l’être humain est liée à la nature, sa survie dépend de ses propres choix.
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